Quelles productions et filières végétales en Pays de la Loire en 2050 ?
Le changement climatique impacte la productivité et la compétitivité des systèmes agricoles. Une soixantaine d’agriculteurs des Pays de la Loire et leurs partenaires économiques ont imaginé diverses trajectoires d’adaptation possibles sur cinq territoires de la région. Un travail prospectif coordonné par ARVALIS dans le cadre du projet CLIMATVEG.
« En fait, l’impact (ndlr : du changement climatique) sur les revenus de nos exploitations est bien plus conséquent que ce que l’on aurait pu imaginer » lance Franck Bluteau, agriculteur à Jard-sur-mer (85), en réaction aux simulations réalisées par ARVALIS. Il faut dire que les chiffres sont édifiants : sans adaptation des assolements et des pratiques, la marge nette dégagée par les productions végétales reculerait de 15 à 50 %, selon les territoires (sols, climat, système de culture).
Lire aussi : « Changement climatique : comment ARVALIS coconstruit des scénarios d’évolution des assolements »
Des modélisations agronomiques et socio-économiques
Ce constat a été dressé dans le cadre du projet CLIMATVEG, piloté par Vegepolys Valley et financé par les régions Pays de la Loire, Bretagne et l’Ademe, grâce à l’outil ASALEE développé par ARVALIS. À partir d’une ferme-type initiale, des scénarios d’adaptation ont été coconstruits dans cinq territoires ligériens, avec l’aide d’une soixantaine d’agriculteurs (une douzaine par territoire) et de leurs partenaires économiques (CAVAC, Vilmorin-Mikado, Limagrain, Agrial). Terres Inovia, la FNAMS et la Chambre d'agriculture des Pays de la Loire, ont également contribué à ce travail prospectif.
Les cinq territoires d’étude ont été choisis de manière à représenter la diversité des productions végétales des Pays de la Loire.
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