Irrigation du maïs : en semis précoce, se tenir prêt dès 10-12 feuilles

Malgré les pluies abondantes de mai, le déficit hydrique peut intervenir assez rapidement. L’exemple de bilan hydrique, évalué avec Irré-LIS^® (figure 1) sur la station du Magneraud (17), montre qu’un maïs semé fin avril dans une groie moyenne aux environs entrera en déficit à partir du 10 juin si aucune pluie significative n’intervient. Dans ce type de situation, un premier passage pourrait être envisagé à partir de la semaine prochaine avec une dose réduite à une vingtaine de millimètres pour ne pas dépasser la capacité du sol et conserver la possibilité de stocker d’éventuelles pluies ultérieures. Le dernier apport d’azote pourra être engagé juste avant cette première irrigation.

Figure 1 : Maïs tardif semé le 24/4 en groie moyenne, poste météo station du Magneraud (17)

Figure 2 : Période de sensibilité, besoin en eau et période d’irrigation d’un maïs « moyen »