Irrigation des céréales à paille : attendre la fin de semaine pour prendre une décision
Dans de nombreuses situations, les réserves facilement utilisables sont épuisées, alors que les céréales atteignent des stades sensibles au stress hydrique. Peut alors se poser la question de déclencher un premier tour d’eau. Voici quelques clés pour décider.

Les demandes climatiques plus faibles et les petites pluies des prochains jours devraient réduire fortement l’impact de ce stress hydrique. Dans ces conditions, il est préférable d’attendre la fin de semaine pour disposer de prévisions météo plus fiables pour la semaine prochaine
La situation
Depuis le 20

Dans les sols moyens à superficiels, les blés semés fin octobre/début novembre ayant dépassé le stade 2 nœuds ont, à l’heure actuelle, totalement épuisé les RFU (figure
De plus, à partir du stade dernière feuille pointante (DFP), les céréales à paille entrent dans la période où un stress hydrique devient très pénalisant, s’il se prolonge, en provoquant une réduction de la fertilité des épis. Dans ces situations, l’intérêt du déclenchement d’une première irrigation doit être évalué.
Dans cette situation la RFU est épuisée depuis le 7
Pour résumer
- Attendre la fin de semaine pour évaluer la probabilité de pluies suffisantes pour couvrir les besoins de la culture et reconstituer en partie le RFU.
- Si les pluies de la semaine en cours et les pluies prévues ne répondent pas à cet objectif, une irrigation de 20 à 30
- les céréales qui ont atteint la période de forte sensibilité
- les sols les plus superficiels
- à stade équivalent, les blés durs, puis les blés tendres
- se tenir prêt à irriguer les orges de printemps à partir du stade 2-3
- Si un apport d’azote est prévu, déclencher le tour d’eau avant.
- Si une intervention fongicide est justifiée, la réaliser avant le tour d’eau.
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