Céréales : désherber dès que les conditions pédo-climatiques le permettent
L’état des parcelles et le climat viennent freiner les désherbages de rattrapage sur céréales. Surveiller le retour des conditions optimales pour intervenir.
Les pressions de salissement sont variables suivant les parcelles et aussi suivant la tardivité des semis et les désherbages réalisés en pré ou postlevée.
Les peu de parcelles désherbées à l’automne présentent globalement de bons niveaux d’efficacité ; quelques phytotoxicité plus ou moins marquées ont pu être observées.
Les parcelles qui n’ont pas été désherbées à ce jour doivent l’être au plus tôt, dans certains cas, lorsque les sols seront suffisamment porteurs et à condition toutefois que les amplitudes thermiques soient inférieures à 15°C, pour limiter les risques de phytotoxicité (tableau 1). Les ray-grass ayant dépassé le stade tallage sont de plus en plus compliqués à détruire. Il convient d’utiliser des doses pleines contre ces derniers.
Si la fertilisation azotée est réalisée avant le désherbage, elle bénéficie non seulement au développement de la culture en place mais aussi aux adventices présentes. Les espèces comme les ray-grass, bromes et vulpins réagissent positivement à l’azote apporté et sont capables d’absorber 20 à 40 kg N/ha en sortie hiver. Des essais sont reconduits cette année à ce sujet sur la station de Auch (32).
Tableau 1 : Effets des conditions de traitement herbicide selon le type de produits utilisés
Tableau 2 : Doses efficaces des principaux antigraminées foliaires et racinaires sur blé tendre
Tableau 3 : Doses en fonction des adventices aux stades cotylédons à premières feuilles, sur blé tendre
Tableau 4 : Doses en fonction des adventices aux stades jeunes à 3-4 feuilles, sur blé tendre
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