Blé tendre : quand positionner le dernier apport d’azote ?
Les céréales sont actuellement en pleine phase de montaison. Le stade 2

Pluviométrie et valorisation des apports
En Grand Est, la pluviométrie a été assez variable entre le 1er et le 15
En revanche, les apports début montaison réalisés après le 15
Physiologie des céréales et nutrition des parcelles suivies
Après deux années consécutives marquées par des forts cumuls de pluviométrie et des interventions réalisées dans des conditions parfois humides, les phénomènes d’hydromorphie et de dégradation des structures de sol se sont multipliés dans notre région (notamment en Lorraine). Ces altérations limitent le développement racinaire, entravant l’accès des racines aux éléments nutritifs, notamment l’azote. Cet effet est encore plus marqué sur les parcelles semées tardivement.
A ce jour, la majorité des parcelles de l’observatoire se situent entre les stades 1 et 2
Les simulations avec l’outil CHN (ARVALIS) montrent que les trajectoires d’INN simulées se maintiennent au-dessus du seuil critique jusqu’à l’arrivée du stade dernière feuille, prévue autour du 10
Quels bénéfices de l’apport à DF en termes de rendement et protéines ?
En prévision de l’arrivée de la fin de cycle, des interrogations sur l’intérêt de l’apport à DF se posent, en comparaison à des apports plus précoces. Dans les figures 1 et 2 (zone Champagne-Ardenne principalement), les différences de rendement et de teneurs en protéines sont reprises, en comparant deux apports vs trois apports (40
En termes de teneur en protéines, un gain est constaté dans la majorité des situations, avec +
Les précipitations annoncées pourraient inciter à solder les apports d’azote dès maintenant. Cependant, il est important de garder en tête la capacité d’absorption et de valorisation du blé jusqu’à floraison. Il est donc essentiel de subvenir aux besoins de la culture jusqu’à ce stade, notamment par un apport à DF.
Pour s’adapter aux conditions spécifiques de l’année et répondre au plus près aux besoins réels des céréales, un outil de pilotage peut être utilisé (N-Tester®, Farmstar Expert, N-Sensor®, Mes Sat’Images®, AgroRendement (Wanaka), Abélio…). Il contribue à limiter les risques de sous- ou de sur-fertilisation, tout en conciliant plusieurs objectifs : optimiser le rendement, atteindre la teneur en protéines requise par les cahiers des charges, et ajuster précisément la dose d’azote à apporter. Autrement dit, l’outil de pilotage permet d’approcher au mieux de l’optimum technico-économique.
Bulletin rédigé par la CRAGE et ARVALIS, en partenariat avec les partenaires de l’observatoire (CA51, CA54, CA55, CA88, CA57, CAA, EMC2, Cérèsia, SCARA, CETA Romilly, Terrasolis)
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