Résultats d’essais

Biostimulants sur blé : une efficacité encore très aléatoire

Améliorer la nutrition azotée des cultures, stimuler la photosynthèse ou l’utilisation des éléments minéraux, ou encore renforcer leur tolérance face à des stress climatiques à des stades sensibles, voici quelques effets revendiqués par les fabricants de biostimulants. Afin d’évaluer dans quelle mesure ces produits peuvent effectivement agir sur ces processus physiologiques, et donc sur la croissance des plantes, ARVALIS a mis en place plusieurs réseaux d’essais sur blé.

Quel intérêt technico-économique des biostimulants sur blé tendre ?

Bien que rattaché à la réglementation propre aux matières fertilisantes et supports de cultures, un biostimulant n’est ni un engrais, ni un produit de biocontrôle. La démonstration de l’efficacité vis-à-vis des effets revendiqués est une étape obligatoire pour l’homologation d’un biostimulant.

Pour en savoir plus, consultez l’article « Biostimulants : de quoi parle-t-on ? »

Plusieurs biostimulants revendiquent une amélioration de la nutrition azotée des cultures grâce aux bactéries fixatrices de l’azote atmosphérique qu’ils contiennent. ARVALIS et de nombreux partenaires en ont testé un sur blé entre 2021 et 2023. Les résultats sont en-deçà des attentes : utilisé en complément de la fertilisation azotée, Blue N n’a permis d’améliorer ni le rendement, ni la teneur en protéines de manière significative.

D’autres biostimulants revendiquent une amélioration de l’efficience d’utilisation des éléments minéraux ou de la tolérance aux stress climatiques. ARVALIS en a testé une dizaine entre 2013 et 2023. Il est cependant difficile de mettre en évidence des effets significatifs sur le rendement du blé ou sur les critères de qualité en conditions de plein champ. Quant à leur rentabilité, elle est encore moins évidente.

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