Désherber le blé dur dès que possible, avant d’apporter l’azote
Sur les parcelles de blé dur encore non désherbées, une intervention est à réaliser dès que les conditions le permettent, avant tout apport d’engrais.
Les parcelles de blé dur semées entre fin octobre et début novembre et désherbées à l’automne affichent globalement de bons niveaux d’efficacité, excepté les situations à forte pression ray-grass ayant reçu une seule application. Quelques marquages de phytotoxicité ont pu être observés.
Les pressions de salissement sont dans l’ensemble plus ou moins fortes dans les situations non désherbées (ray-grass, folle avoine, véroniques, anthémis, matricaires, gaillet, chardons…). Sur ces parcelles sales, compte tenu de l’avancement des stades, cette intervention devient prioritaire.
Il est par ailleurs recommandé de positionner le désherbage avant l’apport d’engrais, sous peine que la fertilisation azotée bénéficie à la fois à la culture en place et aux adventices présentes. Les adventices comme les ray-grass, bromes et vulpins réagissent positivement à l’azote et sont capables d’absorber 20 à 40 kg N/ha en sortie d'hiver.
Cette année, le risque de verse est a priori faible. Seuls les semis précoces - qui sont denses aujourd’hui - seront davantage exposés sur les variétés assez sensibles, comme Anvergur. Pour les semis tardifs (après le 20 novembre), le risque est limité.
Réagissez !
Merci de vous connecter pour commenter cet article.