Lin fibre de printemps - Réussir sa fertilisation
La plante consomme la moitié de ses besoins entre la levée et le stade 15 cm. Bien enraciné, il mobilise l'azote minéral des couches les plus profondes ; c'est pourquoi la réponse à l'engrais azoté est variable.
Fumure azotée
Les apports sont à moduler en fonction du potentiel de rendement, du type de sol (minéralisation) et des reliquats. Ils sont à réaliser de préférence au semis, sous forme liquide.
Les besoins en azote se déterminent sur Vert Non Battu (VNB), avec 10 unités d’azote par tonne de MS (où 8,8 u d’azote par tonne de VNB à 12 % d’eau).
Mais notre référence est le Roui Non Battu (RNB). Durant la phase de rouissage, 20 % de la masse du VNB est restitué au sol.
ex : Un lin de 7,2 tonnes de RNB a une masse originelle de 9 tonnes de VNB
La fertilisation azotée est en général faible. Au printemps mesure des reliquats sur l’horizon 0 – 45 cm en régions Basse et Haute Normandie et 0 – 60 cm dans les autres régions et application de l’équation du bilan.
Méthode n° 1: Grille type
Méthode n° 2: Calcul à l'aide de la formule du bilan
Un excès d'azote conduit à déséquilibrer la croissance au détriment du remplissage des fibres et à accroître inutilement la consommation d'eau et les risques de verse.
Fumure phosphopotassique
Pour un objectif de 7 t/ha de matière sèche, le lin mobilise 40 unités de phosphore et 140 unités de potassium. Les quantités exportées sont faibles car il en restitue la plus grande partie au cours du rouissage.
La fumure de fond doit couvrir les exportations pour ces deux éléments.
Apporter entre 0 et 70 u/ha de PO5 et K2O selon la richesse du sol.
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