Désherbage : n’attendez pas pour mettre en œuvre des leviers agronomiques
Dans certaines régions, la simplification des systèmes de grandes cultures conduit aujourd’hui à des difficultés de gestion des graminées. Pour sortir de cette impasse, des solutions existent.
Les systèmes de grandes cultures en région Centre / Ile-de-France rencontrent aujourd’hui d’importants problèmes de désherbage vis-à-vis des graminées (ray-grass, vulpins). Une enquête menée auprès des organismes agricoles de ces régions au printemps 2017 révèle ainsi que :
- 62 % des enquêtés estiment que deux tiers des agriculteurs sont en situation non satisfaisante de désherbage,
- 90 % des enquêtés estiment que 10 % des agriculteurs sont en situation d’impasse, avec des coûts herbicides sur blé tendre pouvant dépasser 200 €/ha !
- la mise en œuvre des leviers agronomiques est encore trop limitée.
Ne l’oublions pas ! Les leviers agronomiques (rotations, travail du sol, périodes de semis, etc.) sont les premiers outils à mettre en œuvre. Le levier chimique vient ensuite pour assurer une propreté satisfaisante des parcelles. Ainsi le potentiel est assuré !
Zoom sur le Comité Technique de Désherbage des grandes cultures
Créé en 2014 pour les céréales à paille et étendu à toutes les cultures en 2016, le Comité Technique de Désherbage des grandes cultures Centre – Ile-de-France regroupe une diversité d’acteurs du monde agricole de ces deux régions. Animé par les instituts techniques, il se compose de coopératives, négoces, chambres d’agriculture, ceta, firmes, du SRAL Ile-de-France… Ce Comité est ouvert à tous les acteurs agricoles des deux régions. Chaque organisme peut s’y impliquer en fonction de ses moyens et de ses besoins.
L’objectif premier du Comité Technique est de répondre à la problématique prédominante du désherbage en grandes cultures, traduite par des coûts à la hausse, des phénomènes de résistance généralisés sur le territoire, et principalement par l’observation de parcelles de plus en plus sales. Les membres du Comité Technique ont pour but de mutualiser les compétences et les actions (communications et actions techniques) afin d’apporter une dynamique efficace et commune sur cette thématique dans les deux régions.
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