Non, réévaluer sa dose d’azote ne nécessite pas de matériel de modulation des apports d'engrais
La modulation des apports d’engrais est souvent confondue avec le diagnostic de nutrition azotée réalisé sur les plantes. Ce diagnostic est primordial car il permet d’ajuster la dose complémentaire à apporter en fonction des besoins de la plante. Même si les enjeux de la modulation sont moins importants, cette technique peut être intéressante pour le dernier apport d’azote, surtout sur les parcelles les plus hétérogènes.
Diagnostic, modulation, pilotage ?
• Le diagnostic azote consiste à mesurer le statut azoté de la plante en cours de montaison. Il nécessite l’utilisation d’outils qui permettent de définir la dose d’azote complémentaire à apporter, via des indicateurs mesurés (concentration en nitrates du jus de base de tige, teneur en chlorophylle des feuilles).
• La modulation intra-parcellaire consiste à apporter des doses différentes à l’intérieur d’une parcelle. Les outils qui mesurent seulement un indice de végétation (comme par exemple le NDVI) permettent de faire de la modulation , mais pas de diagnostic.
• Le pilotage de la fertilisation azotée passe nécessairement par le diagnostic azote et peut, pour certains outils, proposer de la modulation.
L’épandage du dernier apport d’azote en modulation intra-parcellaire permet un gain maximal de 3 q/ha sur les parcelles les plus hétérogènes et les mieux structurées.
La modulation automatique : comment ça marche ?
• En mode automatique, la console de l’épandeur lit la carte de modulation. En fonction de son positionnement dans la parcelle, elle envoie l’information à l’épandeur pour le réglage du débit.
• La modulation manuelle est également possible sur les parcelles où on peut distinguer des grandes zones avec des préconisations de doses différentes.
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