Semis de maïs encore à réaliser : penser à adapter la précocité variétale
Avec les conditions météo de ce printemps, il reste encore des parcelles à semer en maïs dans une bonne partie du Sud-Ouest et notamment le sud Aquitaine. Revoir la précocité variétale initialement choisie peut être judicieux.
Point climatique
Les pluies fréquentes ont tout retardé : destruction des couverts végétaux, labours, préparations du sol et semis.
Tableau 1 : Cumuls de température et de pluviométrie depuis le 1er janvier 2024
Sources : ARVALIS et Météo France
Choix de la précocité : sur quelles sommes de températures peut-on encore compter ?
A l’heure actuelle, pour les agriculteurs qui n’ont pas encore semé, la question du changement de précocité des maïs peut être légitime si l’on vise une humidité à la récolte raisonnable.
Tableau 2 : Indication des dates limites de semis à ne pas dépasser pour atteindre la maturité avant le 10 octobre en fonction de la précocité des variétés
L’année froide correspond au décile 2 et l’année normale à la médiane des dix dernières années.
Rappelons que la maturité correspond à une humidité du grain à 32 %. On vise en général des humidités plus faibles pour diminuer les frais de séchage.
En se basant sur une année normale, on voit que les variétés tardives arrivent en limite de date de semis si l’on souhaite atteindre la maturité avant le 10 octobre. Les variétés demi-tardives peuvent être semées jusqu’à début juin dans la majorité des secteurs.
Le climat à venir dans les prochains jours sera déterminant pour d’éventuels changements de précocité.
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