Les vrai/faux de l'ergot - Non, un point de prélèvement dans la benne ne suffit pas pour évaluer la teneur en sclérotes
Pour s’assurer de la conformité d’un lot de céréale avec la réglementation ergot, il faut procéder à l’échantillonnage de chaque benne livrée. Revue des trois points-clés à avoir en tête pour effectuer le prélèvement.
1. Il ne sert à rien d’analyser un échantillon s’il n’est pas représentatif
2. Multiplier les points de prélèvements permet de réduire l’incertitude associée à la mesure et donc le risque de prendre une mauvaise décision
Figure 1 : Evolution de la plage d'incertitude selon le nombre de prélèvements constituant l'échantillon
Respecter a minima les préconisations de la norme NF V03-777 (3 à 4 prélèvements élémentaires dans une benne).
3. L’échantillon analysé doit être d’environ 1 kg
- En-dessous d’un kilogramme, l’erreur d’échantillonnage devient trop importante.
- L’analyse est visuelle.
- La contamination est exprimée en gramme de sclérotes par kilo.
- L’ergot fait partie des impuretés mesurées dans le cadre d’une détermination des impuretés des céréales (norme NF EN 15587)
100 organismes de collecte sont engagés dans le plan d’action national sur l’ergot animé par ARVALIS
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