Les Vrai/Faux de la verse des céréales
Pour éviter les mauvaises surprises à la récolte, ARVALIS propose de revenir sur les causes et les moyens agronomiques de prévention contre la verse, au travers d’un quizz du type Vrai ou Faux.

Tout savoir sur la verse des céréales
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La verse est-elle provoquée par un parasite ?
Non, la verse n’est pas toujours due à un parasite. C’est un phénomène résultant le plus souvent d’une fragilité de la tige, et plus rarement d’un déchaussement de la plante.
On en distingue deux types : la verse parasitaire et la verse physiologique. La verse parasitaire est la conséquence de l’attaque de la tige par des champignons, comme par exemple le piétin-verse et les fusarioses…
Quant à la verse physiologique, elle correspond à un défaut de résistance de la tige (principalement au niveau de sa partie basse) du fait d’entre-nœuds trop longs et/ou de parois trop peu épaisses. Les régulateurs de croissance agissent sur l’élongation des cellules de la tige pour aboutir à des entre-nœuds plus courts, à des parois plus épaisses et donc à des tiges plus solides.
A noter que la verse dite radiculaire peut toucher le blé dur à partir de l’épiaison. La tige ne se courbe pas, mais la plante bascule entièrement, en lien avec une faiblesse racinaire. -
Peut-on évaluer le niveau de risque verse début montaison ?
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Le climat début montaison impacte-t-il le risque verse ?
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La fertilisation azotée influe-t-elle aussi sur le risque verse ?
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Les pratiques culturales contre la verse se raisonnent-elles au printemps ?
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La génétique est-elle anecdotique dans la gestion du risque verse ?
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Orages et vent sont-ils des facteurs déclencheurs de la verse ?
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L’irrigation est-elle également susceptible de déclencher la verse ?
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Plus la verse est précoce, plus les conséquences sont importantes ?
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