Pomme de terre - Les clés d'une bonne plantation
L’implantation de la culture constitue une étape clé de l’itinéraire technique. Elle conditionne pour une bonne part le comportement des plantes en végétation mais aussi les conditions de récolte de la parcelle.
Objectifs
- Raisonner la date de plantation en fonction de la précocité variétale et du climat local pour bien positionner le cycle de végétation et favoriser une levée rapide. Celle-ci permet de limiter les attaques sur tiges du rhizoctone brun et la compétition avec les plantes adventices.
- Préparer un sol bien émietté, sans mottes ni cailloux, pour favoriser un développement régulier des tubercules et limiter les endommagements à la récolte.
- Planter à une profondeur adéquate, en ajustant la densité de plantation au calibre des plants et au débouché.
- Assurer un buttage correct limitant le risque de verdissement des tubercules et minimisant les risques de leur contamination par le mildiou.
Au sommaire
- Rotation et Date de plantation
- Préparation du sol
- Mise en oeuvre de la technique d’épierrage-andainage et tamisage
- Culture en billons
- Profondeur et densité de plantation
- Réglages de la planteuse et contrôle des paramètres de la plantation
- Buttage
- Buttage définitif à l’implantation
- Replombage des buttes
- Pour en savoir plus
Rotation et Date de plantation
Précédents culturaux favorables
De manière générale, les précédents céréales sont les plus favorables à la culture de pomme de terre. En effet, ces précédents n’entraînent généralement pas de grave détérioration de la structure du sol. De plus, le risque de gale commune de type « pustules » est moins important derrière une céréale que derrière un légume racine. Enfin, la fourniture d’azote par le sol après une céréale est moins variable que derrière une légumineuse.
Date de plantation
Le choix de la date de plantation doit être raisonné de façon à trouver le meilleur compromis entre :
- ne implantation suffisamment précoce permettant aux variétés les plus tardives d’avoir un cycle végétatif assez long pour être récoltées à maturité dans de bonnes conditions,
- une préparation correcte des plants après leur sortie de chambre froide pour assurer une levée rapide sans que la longueur des germes ne pénalise l’usage de planteuses automatiques,
- un ressuyage suffisamment profond du profil limitant les risques de tassement et de lissage par les passages d’outils,
- un réchauffement du sol favorisant une levée rapide des plantes (température à 10 cm supérieur à 8 °C).
Pour les plantations de saison réalisées au Nord de la Seine, la date idéale pour la plantation s’étend généralement de fin mars à fin avril selon le type de production. Néanmoins, un décalage de quelques jours de la date de plantation pour bénéficier des meilleures conditions de ressuyage et de réchauffement du sol ne pénalise pas le potentiel de rendement. En effet, des travaux montrent que lorsque les conditions de préparation des plants sont satisfaisantes après leur sortie de chambre froide (entreposage), il est possible de planter, en restant dans une plage de temps correcte, de mi-avril à début mai, sans affecter le potentiel de la culture.
Préparation du sol
Compte tenu du besoin important en terre fine pour la constitution des buttes, la préparation du sol s’effectue après un ameublissement profond. Pour celui-ci, le labour reste généralement la règle, bien que des travaux aient montré la faisabilité de conduite en système non labouré, sans impact sur la productivité (voir encadré), le décompactage remplaçant ici le labour.
Ce dernier doit être réalisé de façon à faciliter l’obtention d’une bonne structure après préparation :
- labour d’hiver bien dressé en terres argileuses,
- labour de printemps quelques jours avant la préparation pour les sols légers et battants.
Pomme de terre et non labour
Une enquête menée par ARVALIS - Institut du végétal en 2001 sur les bassins de production du Nord de la France estimait au plus à 3 % les surfaces de pommes de terre concernées au moins partiellement par le non labour. Les travaux et réflexions menés depuis ont permis de définir les possibilités et modalités de mise en oeuvre du non labour en culture de pomme de terre.
Les études menées ont montré que la mise en oeuvre d’outils de préparation de sol performants (herses rotatives, fraises) permettait d’obtenir des reprises aussi profondes et aussi affinées en situation non labourée qu’en situation labourée. Les décompactages pratiqués pour assurer un ameublissement profond et les précautions supplémentaires prises pour limiter les risques de tassement dans le cadre de la rotation (dates et conditions d’intervention, pneumatiques et charges adaptés) facilitent par ailleurs la régénération des zones tassées au niveau de la semelle de labour et constituent des éléments favorables au bon enracinement de la culture.
De ce fait, le non labour permet de parvenir à une productivité équivalente de la culture quel que soit le type de production (fécule, plants, consommation). La qualité de présentation des tubercules ne semble pas altérée, sauf ponctuellement avec le rhizoctone.
En effet, malgré la préparation semi-profonde du sol (13 à 15 cm) que requiert la pomme de terre, on note généralement en système stabilisé une présence accrue de résidus pailleux non décomposé dans les buttes et à la surface du sol, ainsi qu’un accroissement progressif en P, K et matières organiques. Ces résidus non décomposés semblent induire un risque de contamination en rhizoctone des tubercules, potentiellement préjudiciable en culture de plants et pour le marché du frais lavé.
Afin d’éviter une sous estimation des besoins minéraux, il est conseillé de bien effectuer les prélèvements de sol sur un horizon entier (30cm) et d’appliquer les méthodes de raisonnement de la fertilisation usuelles (méthode COMIFER, Bilan azoté en s’appuyant avantageusement sur les diagnostics de nutrition azotée (Jubil®, Hydro N Tester).
Il est recommandé d’être particulièrement attentif à assurer un bon broyage et une bonne incorporation des résidus des cultures des précédents, de réaliser des déchaumages successifs de façon à réduire le stock semencier des adventices et de lutter efficacement contre les limaces, surtout si une culture intermédiaire est mise en place. On préférera en guise de CIPAN une céréale (seigle, avoine) au volume résiduaire moins important mais à la bonne performance du système racinaire dans son effet structurant du profil.
Le choix des outils de reprise doit être adapté en fonction du type de sol (voir tableau 1) en cherchant à minimiser le nombre de passages. La préparation vise un bon émiettement du sol en limitant le tassement en profondeur. Elle doit avoir lieu dans les heures précédant la plantation.
Une préparation plus affinée peut être adoptée pour des cultures de pomme de terre sensibles à la déformation ou de très petits calibres, afin de faciliter le tamisage du sol à l’arrachage mais en restant raisonnable en sol battant.
Les derniers travaux réalisés par ARVALIS - Institut du végétal ont montré que la réalisation d’une butte définitive dès la plantation ne pénalisait par la vitesse de levée des plantes en situation normale. Pour les plantations de tubercules de très petit calibre, inférieur ou égal à 35 mm, il préférable de procéder comme traditionnellement à un buttage décalé une dizaine de jours après plantation.
La figure 2 montre les zones caractéristiques d’un profil en culture de pomme de terre.
Fig 2 : Profil en culture de pomme de terre
Mise en oeuvre de la technique d’épierrage-andainage et tamisage, sur sol caillouteux ou motteux
La technique d’épierrage-andainage et tamisage permet d’éliminer du lit de plantation tous les cailloux ou mottes susceptibles de nuire au développement des tubercules.
Elle comporte deux étapes: billonnage puis tamisage (voir tableau 2), et peut être suivie d’une plantation en buttes ou en billons. Après récolte, il est nécessaire de procéder à un ré-étalement des andains de pierres et cailloux par 2 passages croisés d’outil à dents pour préserver la structure du sol et assurer une croissance régulière des cultures suivantes.
Culture en billons
La culture en billons permet d’obtenir des tubercules de calibres petits à moyens, dans le cadre d’une culture de grenaille ou de variétés à chair ferme. Elle consiste à installer généralement 3 rangs dans une butte élargie qui prendra alors une forme aplanie (billon ou planche).
Ce type de plantation permet, a densité de plantation identique, d’améliorer l’occupation du sol par les plantes par rapport à une plantation en buttes. Ceci permet de réduire la compétition entre plantes et assure l’augmentation des rendements en calibres petits et moyens tout en favorisant l’obtention de tubercules homogènes (forme et calibre). La forme de la planche limite également le dessèchement du sol en début mais aussi en fin de végétation.
Il faut noter toutefois que la culture en billons s’accompagne d’un risque de battance accru, qu’elle implique une plantation plus superficielle sans possibilité de rebuttage, et que le volume de terre plus important à éliminer lors de l’arrachage peut être préjudiciable en conditions humides. Ainsi, cette technique n’est conseillée que pour les récoltes les plus précoces.
Profondeur et densité de plantation
Profondeur de plantation
En général, pour une culture en buttes, la profondeur de plantation doit être ajustée pour que les plants affleurent au niveau de la surface initiale du sol avant plantation. En sol léger, une plantation un peu plus profonde peut se justifier pour bénéficier de meilleures remontées capillaires d’eau. Néanmoins, il faut toujours veiller à placer les tubercules à quelques centimètres au-dessus de la zone non reprise du profil pour faciliter les opérations de récolte.
On prendra également en compte le risque de tubérisation plus ou moins haute des variétés dans la butte (exemple : Nicola : tubérisation basse; Agata : tubérisation haute).
Densité de plantation
Au dessus d’un niveau seuil minimal, la densité de plantation a peu d’effets sur le rendement final. Son accroissement influe alors plutôt sur la répartition des calibres. Son raisonnement permet ainsi de favoriser l’obtention d’un calibrage déterminé pour le débouché recherché.
Elle doit être adaptée en fonction de la variété en prenant en compte son comportement naturel en végétation (aptitude à tubériser), le calibre du plant et l’objectif de calibrage de la récolte. Pour la variété Bintje (voir tableau 3), un peuplement de 180 000 à 200 000 tiges par hectare permet d’obtenir un bon rendement avec de nombreux tubercules de calibre 45-70 mm.
Dans des terres peu profondes et plus sèches, ou si l’on désire une plus grande proportion de gros tubercules (utilisation en frites), un peuplement de 150 000 à 160 000 tiges par hectare est suffisant. Pour les autres variétés de consommation, le raisonnement de la densité de plantation repose sur la connaissance des notes de grosseur moyennes des tubercules fils, données par le Catalogues Français des variétés.
Pour un même objectif de répartition de calibre à la récolte, par rapport à Bintje, la densité sera augmentée de 10 à 20 % pour les variétés de note 7, de 20 à 30 % pour les variétés de note 8-9 (voir les notes dans le catalogue des variétés produites en France remis à jour régulièrement).
Pour les variétés de consommation à chair ferme, les densités à adopter pour un objectif de production en calibre 30-55 mm figurent dans le tableau 4.
Afin de déterminer le tonnage moyen de plants nécessaires à la plantation, un dénombrement du nombre de tubercules aux 100 kg est
Écartement entre rangs
Pour une plantation en buttes, leur espacement s’échelonne généralement de 75 à 90 cm. Un écartement de 75 cm limite (à densité de plantation équivalente) la compétition sur le rang entre les plantes. Il favorise ainsi une tubérisation plus importante et un calibrage plus homogène des tubercules à la récolte. Ainsi un espacement de 75 cm à 80 cm reste plutôt préconisé pour les débouchés recherchant la production de nombreux tubercules de calibre moyen.
Pour la production de tubercules de gros à très gros calibres, un écartement entre rangs de 90 cm offre plusieurs avantages :
- compatibilité avec les voies de tracteur et de pulvérisateur de 1,80 m de large rencontrées sur les exploitations betteravières (l’espacement inter-rangs de la betterave est de 45 cm),
- augmentation du volume de la butte de 30 % (néanmoins, ce volume peut s’avérer plus difficile à éliminer lors des récoltes humides) et réduction du risque de verdissement sur les variétés longues ainsi que des risques d’attaques de mildiou sur les tubercules,
- réduction des temps d’intervention d’environ 15 % pour la plantation, le buttage et l’arrachage.
Dans les sols les plus lourds et les plus battants, il peut être préférable d’assurer ici un buttage progressif pour les plants de très petit calibre et de variétés peu rustiques. Cet écartement de 90 cm pose moins de contre indications en sols légers qui seront également facilement tamisables à la récolte.
Pour une plantation en planche (ou billon) de 1,20 m de large en surface (1,50 m à la base, 1,80 m pour la voie de tracteur), l’implantation de 3 rangs écartés de 45 cm donne les meilleurs résultats pour la production de tubercules de petits à moyens calibres. La mise en oeuvre de 4 rangs sur cette largeur (écartement de 30 cm entre rangs) n’apparaît intéressant que pour accroître la production de tubercules de très petits calibres.
Écartement entre rangs
Réglages de la planteuse et contrôle des paramètres de la plantation
Pour que la densité de plantation réelle corresponde à la densité choisie, il est nécessaire de régler correctement la planteuse.
Le réglage porte sur l’ajustement de la vitesse de rotation de la bande à godets ou des courroies, qui doit être ajustée en fonction du calibre des plants et de la densité de plantation; il s’effectue par le choix du pignon approprié ou de façon plus fine électroniquement en cas d’entraînement hydraulique. Le dispositif d’agitation de la bande doit être affiné au mieux pour éviter les doubles ou les manques, surtout lorsque la forme des tubercules est allongée. Enfin, dans le cas des planteuses automatiques adaptées aux plants pré-germés, il est recommandé de régler la sonde infrarouge ou à ultrasons qui pilote l’avancement du fond mouvant de façon à ajuster au mieux la quantité de plants déversés dans la chambre de brassage.
La descente des socs ouvreurs, l’inclinaison des disques ou l’ouverture des ailes des socs recouvreurs doivent être adaptés pour assurer le bon positionnement du plant, tant verticalement qu’horizontalement, par rapport à l’axe de la butte.
Contrôle au champ
Lorsque la planteuse s’est avancée de quelques dizaines de mètres dans la parcelle, il est conseillé de vérifier le bon positionnement des plants (profondeur de plantation et centrage dans la butte), ainsi que la densité et la régularité de plantation en réalisant des observations sur chaque rang et sur 2 à 3 fois 10 mètres de longueur.
Il convient également de bien délimiter au champ les changements de lots et de variétés, de façon à pouvoir adapter au mieux l’itinéraire ultérieur (fertilisation azotée) et assurer la traçabilité nécessaire jusqu’à la récolte.
Buttage
Traditionnellement, le buttage est réalisé dans les 10 à 12 jours, à la fin de la période de plantation. La date doit être suffisamment précoce cependant de façon à intervenir avant la levée des plantes lorsque le désherbage est réalisé chimiquement en prélevée.
Dans ce cas, un travail du sol complémentaire dans les entre-buttes est assuré par des dents vibrantes (butteuse « classique ») ou rotatives (« fraise-butteuse ») recherchant un émiettement optimal du sol.
La butteuse « classique » est plutôt destinée aux sols légers, battants ou lorsque la préparation était déjà assez affinée. La « fraise-butteuse » est utilisée plutôt en sol lourd, pour compléter le fractionnement des mottes insuffisant à la préparation initiale du sol (sols mal hivernés, conditions sèches) ou lorsqu’un émiettement optimal est recherché (production de tubercules de petits calibres).
La forme de la butte est réalisée à l’arrière de la machine par des équipements divers: disques, socs, tôle formeuse. Ces deux dernières possibilités assurent une forme plus trapézoïdale de la butte en exerçant un léger rappuyage des flancs, finalisant sa tenue dans le cas de fortes pluies (ou irrigation), avant la totale couverture du sol par le feuillage.
La butteuse peut également être considérée comme un outil aratoire procédant au désherbage mécanique de la parcelle. Dans ce cas deux (à trois) passages peuvent se succéder jusqu’au stade 15 -20 cm des plantes de façon à éliminer les adventices avant qu’elles ne soient trop développées tout en évitant une action trop destructrice sur le système racinaire de la culture. Pour cet objectif, un dispositif de type peigne peut être utilisé pour un travail sur le sommet de butte.
Buttage définitif à l’implantation
Il est également possible de réaliser un buttage définitif dès la plantation. Dans ce cas il est important de disposer d’un sol bien ressuyé de façon à pouvoir le travailler en profondeur sans risque de lissage ou de tassement. Ceci permet d’assurer le bon développement vertical du système racinaire dans le profil. Une préparation profonde est nécessaire pour disposer d’un volume de terre fine suffisant à la réalisation de buttes correctes par la cape.
Les dernières études réalisées montrent que la formation d’une butte définitive à la plantation n’a pas d’influence sur la vitesse de levée des plantes. Il convient toutefois de rester prudent sur l’émiettement du sol en cas de sol sensible à la battance pour éviter une prise de masse trop importante de la butte en cas de précipitations violentes à la levée.
Cette pratique peut toutefois être déconseillé lorsque les facteurs de risque deviennent trop nombreux : plants de très petits calibres, variétés à incubation rapide, l’écartement de 90 cm entre rangs.
Plantation « combinée»
Il s’agit d’associer les opérations de plantation, buttage et, éventuellement la préparation du sol en un même passage. Dans ce cas, les buttes définitives sont réalisées dès la plantation avec l’installation d’une cape de buttage sur la planteuse. Cette association d’outils permet de supprimer le passage d’un tracteur et d’une butteuse quelques jours après la plantation sans avoir une demande de puissance supplémentaire. Toutefois, une puissance de traction plus élevée peut s’avérer nécessaire lorsqu’on intègre la préparation du sol sur le tracteur supportant planteuse et tôle formeuse de buttes.
Cette pratique demande une vigilance supplémentaire et nécessite de prendre soin à ne travailler que dans de bonnes conditions de ressuyage du sol.
Lutte contre l’érosion
Dans le cas de sol en pente, il est possible de mettre en place, lors du buttage, des mini-barrages anti-ruissellement dans les entre-buttes, à l’aide d’équipements spécifiques installés à l’arrière de la butteuse. Il est également recommandé de placer des bandes enherbées ou des haies basses et touffues en aval des parcelles de façon à retenir les sédiments et favoriser l’infiltration en cas de fortes pluies.
La mise en place de ces deux aménagements permet d’éliminer pratiquement tout risque de transfert de produits phytosanitaires épandus sur la culture vers les eaux de surface (ruisseaux ).
Replombage des buttes
Lorsqu’en fin de végétation les buttes en manque de « souplesse » se crevassent sous l’action conjuguée de la croissance des tubercules et du dessèchement du sol, il peut être envisagé de procéder à un replombage des buttes.
Celui-ci est réalisé soit par un outil spécialement conçu à cette fin à l’aide de diabolos s’adaptant à la configuration des buttes (ou du billon), soit par un assemblage de rouleaux légers pouvant travailler sur une grande largeur.
La date d’intervention, voire l’intervention elle-même, doit être raisonnée avec soin en fonction du type de sol, de son humidité, du risque de compaction, de la superficialité, de la tubérisation, de l’importance du niveau de production présent, de l’importance réelle des fentes et de l’état de la couverture foliaire protégeant les buttes du rayonnement lumineux. Lorsqu’elle a lieu, cette intervention est réalisée avant ou juste après défanage.
Pour en savoir plus
- ARVALIS - Institut du végétal, 2006. Implantation de la culture. Adapter les choix techniques au calibrage recherché. Dossier pommes de terre, Perspectives Agricoles, n°321, mars 2006.
- ARVALIS - Institut du végétal, 2004 - Brochure Choisir ses outils du travail du sol à la récolte. Janvier 2004.
- FNPPPT/ARVALIS - Institut du végétal, 2008 - Catalogue des variétés de pommes de terre produites en France.
- MARTIN M., 2010 – Implantation : tour d’horizon de la plantation « simplifiée ». Pomme de Terre Hebdo, n° 937, 10 avril 2010.
- MARTIN M., 2009 – Combiner les opérations d’implantation de la culture pour simplifier l’organisation du chantier. Pomme de Terre Hebdo, n° 903, 11 avril 2009.
- MARTIN M., 2009 – Plantez en un seul passage. La Pomme de terre française, n° 562, mars-avril 2009.
- FAVRE L., BOIZARD H., ANCELIN O., POUTRAIN B., TROPATO G., 2007 – Les tassements du sol en profondeur limitent l’enracinement ! Perspectives Agricoles, septembre 2007.
- MARTIN M., 2004 - Faisabilité du non labour pour la pomme de terre. La Pomme De Terre française, n° 541, mars-avril 2004.
- MARTIN M., DAOUZE J.P., DERANCOURT F., POUTRAIN B., 2004 - Le non labour convient aux pommes de terre. Perspectives Agricoles, n° 300, avril 2004.
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