Enquête FranceAgriMer / ARVALIS - La plaquette « Qualité des blés durs » de la récolte 2024 est disponible
Retrouvez les résultats des 138 échantillons de blé dur prélevés à l’entrée des silos de collecte et analysés dans le cadre de l’enquête FranceAgriMer/ARVALIS sur la qualité de la récolte 2024.
2024 a été marquée par des pluies incessantes intervenues dès les semis et jusqu’à la moisson du blé dur. Les conséquences sur les volumes collectés et la qualité de la récolte sont très variables à l’échelle du territoire.
La production française de blé dur est estimée à 1,2 Mt* en 2024, soit une baisse de 17 % par rapport à la moyenne des cinq dernières campagnes. En cause, de faibles rendements, hormis dans le Sud-Est, et une baisse des surfaces par rapport à la moyenne 2019-2023.
Côté qualité, la situation s’avère également très contrastée entre les différents bassins de production, mais aussi au sein de chaque bassin.
Une teneur en protéines globalement satisfaisante
Conséquence du faible rayonnement au moment du remplissage des grains et des pluies intervenues à maturité, les blés durs n’ont pas exprimé leur plein potentiel de poids spécifique (PS) sur une partie du territoire. Le bassin Centre et, dans une moindre mesure, le bassin Ouest-Océan présentent les valeurs les plus en retrait. Quant aux bassins de production du Sud, ils affichent des PS moyens supérieurs à 77 kg/hl.
La teneur en protéines est globalement satisfaisante. Plus de trois-quarts de la collecte dépasse les 13,5 % de protéines (figure 1). Le mitadinage, qui est tributaire du taux de protéines des grains et de la pluviométrie en fin de cycle, est diversement présent sur le territoire : 70 % de la collecte affiche de bons résultats, avec un taux de mitadinage inférieur à 20 %.
Sous l’effet des pluies fréquentes du printemps, le taux de grains mouchetés est par ailleurs plus élevé qu’en moyenne quinquennale. A l’échelle nationale, la moitié de la collecte affiche des valeurs inférieures à 5 %, le bassin Ouest-Océan étant le plus impacté cette année.
Enfin, les indices de chute de Hagberg auront généralement bien résisté aux pluies estivales : 78 % des blés durs dépassent les 250 secondes, et seulement 6 % présentent des valeurs inférieures à 200 s.
* estimation réalisée au 1er septembre 2024 par le Service de la Statistique et de la Prospective du Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire
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