Repérer les stades-clés des céréales à paille
Pour accompagner les céréales dans leur développement, il est important de savoir comment les observer tout au long de leur cycle.
En céréales à paille, la détermination du stade physiologique des plantes passe par différents types d’observations selon le développement de la culture.
Quelques jours après le semis, les observations vont permettre de déterminer la germination de la graine et l’émission de la première feuille.
Dans les phases les plus juvéniles des céréales à paille, un simple comptage du nombre de feuilles émises, de 1 à 5, va nous permettre de suivre la croissance de la culture. Puis, ce sera le nombre de talles produits par plante.
Par la suite, il va falloir disséquer les plantes, dans la longueur de la tige, pour déterminer les stades « épi à 1 cm », « 1 nœud », « 2 nœuds »…
Le stade « épiaison » est ensuite repéré dès l’émission de l’épi par la plante. Quelques jours plus tard, la sortie des étamines des épillets va indiquer que la culture a atteint le stade « floraison ».
Enfin, dans le mois précédant la récolte, une dissection de l’épi va permettre de connaître l’état de maturation du grain.
Identifier la septoriose du blé
Les différentes espèces de céréales à paille ne sont pas affectées par les mêmes maladies et ravageurs. La septoriose est par exemple la principale maladie observée sur blé tendre. Elle s’attaque aux feuilles en contaminant d’abord les feuilles basses avant de gagner progressivement les étages supérieurs à la faveur des pluies. Cette maladie se manifeste par des taches aux contours assez noirs dans lesquelles on identifie des petits points noirs (les picnides). Le nombre et la surface des taches permet d’estimer le niveau de contamination des plantes par la maladie.
Les taches léopard de la rynchosporiose de l’orge
Sur les orges, c’est plutôt la rynchosporiose qui est régulièrement rencontrée. Cette maladie va développer des symptômes sur les feuilles mais également sur les tiges. Elle se repère assez facilement par le biais de taches « léopard », c’est-à-dire très claires avec un contour brun foncé-noir très bien délimité.
Cécidomyie orange : le piégeage associé à l’observation
Du côté des ravageurs, on peut citer la cécidomyie orange qui visite régulièrement les parcelles de blé dans certaines zones. Cet insecte a la particularité de pondre directement dans les épis de blé. Sa nuisibilité est liée au fait que les larves se nourrissent du grain pour se développer. Pour détecter sa présence, on peut mettre en place des pièges et réaliser des observations visuelles au moment des vols.
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