Herbicides en grandes cultures - Gestion des adventices résistantes : téléchargez la note commune 2019
Cette note inter-instituts dresse l’état des lieux des résistances aux herbicides utilisés pour lutter contre les adventices en grandes cultures et donne des recommandations pour une gestion durable des solutions disponibles.
En plus de rappeler les mécanismes de sélection des adventices résistantes, cette note a pour but de formuler des recommandations pour limiter les risques de sélection de résistances et maintenir durablement une efficacité satisfaisante des herbicides.
Les cas de résistance à des herbicides ont été quantifiés pour chaque adventice sur l’ensemble de la France. Les données ont été fournies et validées par les Instituts et Organismes contributeurs de cette note(*), ainsi que par le COLUMA (Comité de Lutte contre les Mauvaises herbes de VEGEPHYL).
Une palette de solutions chimiques qui se restreint
La réglementation tend à limiter l’utilisation et le panel d’herbicides disponibles. Dans le cas de certaines adventices, la sélection de résistances peut aggraver cette situation. Par ailleurs, l’homologation et la commercialisation de nouvelles substances se font de plus en plus rares (aucun nouveau mode d'action commercialisé depuis 1991). Les solutions de désherbage chimique sont donc de plus en plus restreintes. Pour ces raisons, cette note détaille différents leviers incontournables permettant de lutter durablement contre les adventices.
Des recommandations à mettre en œuvre en toutes situations
L’alternance des modes d’action herbicides (identifiables par leur code HRAC) et les leviers agronomiques (travail du sol, désherbage mécanique, gestion des assolements…) devraient être mis en place systématiquement, et pas seulement dans les situations à risques. Dans le contexte actuel, il est en effet dans l’intérêt de chacun de préserver le plus durablement possible l’efficacité des herbicides et d’empêcher la généralisation des cas de résistance.
(*) Cette note est co-rédigée par des représentants de l’ACTA, d’ARVALIS – Institut du végétal, de l’INRA, de l’ITB, de la FNAMS, de Terres Inovia et d’Agrosolutions. Elle a également été relue d’un point de vue réglementaire par des représentants de l’Anses.
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