Risque pucerons et cicadelles en blé dur : être vigilant dès la levée
D'importantes attaques de pucerons et de cicadelles ont pu marquer les campagnes précédentes de blé dur. L'observation des jeunes semis dès la levée est essentielle pour décider d'intervenir ou non.
Le blé dur est moyennement sensible (les orges sont les plus sensibles) aux pucerons er cicadelles. Il n’existe pas encore sur le marché de variété de blé dur résistante à la JNO (jaunisse nanisante de l'orge) et aux maladies du pied chétif, la lutte se fera donc en végétation suivant observation en parcelle.
Il convient de rester très vigilant sur ces ravageurs qui risquent de devenir de plus en plus nuisibles (suite à l’arrêt des néonicotinoïdes en traitement de semences et en raison du réchauffement climatique).
Pucerons
Les observations des pucerons sont à réaliser directement sur les plantes des parcelles, de façon minutieuse par beau temps, dès la levée et jusqu’aux grands froids (s’il y en a !).
Schéma 1 : Seuils de risque pucerons
Cicadelles
Les observations des cicadelles sont à réaliser directement dans les parcelles ou avec un piège englué jaune, par beau temps, dès la levée et jusqu’aux grands froids (s’il y en a !) – de levée à début tallage. Parmi les cicadelles, celles qui peuvent transmettre les maladies des pieds chétifs sont les cicadelles Psammotettix alienus (de couleur marron clair avec une coloration des nervures dorsales éclaircies).
Schéma 2 : Seuils de risque cicadelles
Un traitement trop précoce serait une assurance illusoire : l’insecticide appliqué en végétation agissant par contact, les nouvelles feuilles formées après traitement ne sont pas protégées. Ne pas traiter par rapport à un stade mais seulement en présence des ravageurs.
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