Les vrai/faux de l'ergot - Non, les petits sclérotes produits sur les adventices ne sont pas moins contaminants
Les graminées adventices dans ou autour des parcelles constituent le premier facteur d’explication des teneurs en ergot mesurées en culture. Il ne faut pas sous-estimer leur potentiel infectieux.
Les sclérotes d’adventices sont en moyenne 10 fois plus légers que les sclérotes de plantes cultivées. Ils sont moins visibles, MAIS ils germent et produisent des spores en quantité !
La floraison des adventices, précoce et étalée dans le temps, favorise les contaminations par l’ergot. C'est particulièrement vrai pour le vulpin.
le nombre de plantes de vulpin ou de ray-grass au m² constitue autant de cibles potentielles pour l’ergot !
Figure 1 : Impact de la densité de vulpins au m2 sur la contamination en ergot de la récolte
- Le vulpin est un relai de l’ergot.
- Un mauvais contrôle de cette graminée participe à la contamination de la récolte.
- Les sclérotes peuvent chuter au sol avant/pendant la récolte.
100 organismes de collecte sont engagés dans le plan d’action national sur l’ergot animé par ARVALIS
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