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JNO : ne pas laisser les pucerons passer l’hiver sur les céréales à paille

De la levée jusqu’au stade épi 1 cm, les céréales sont très sensibles à la jaunisse nanisante de l’orge (JNO) transmise par les pucerons. La surveillance des parcelles doit donc être conduite sur toute cette période. A défaut de gels significatifs, si des pucerons sont encore observés sur les cultures en fin d’automne, une lutte insecticide est recommandée (hormis sur les variétés d’orge tolérantes à la JNO).

Protection des céréales à paille : Noël au balcon, gare aux pucerons

À la mi-décembre comme à la mi-octobre, l’observation des pucerons dans les parcelles reste primordiale

La présence de pucerons reste potentiellement nuisible pendant toute la phase de tallage, la surveillance est donc à prolonger !

Les suivis en cours témoignent une nouvelle fois de la diversité des infestations par les pucerons, selon les régions et les conditions climatiques, mais aussi les dates de semis et le développement des cultures. Dans certaines situations, les infestations déjà présentes persistent ; elles pourront encore persister tant que les températures resteront douces. L’absence de gels significatifs (plusieurs jours consécutifs avec des températures négatives) doit inciter à poursuivre les observations. Des gelées matinales, alors que le sol est humide, n’entraineront qu’une faible mortalité de pucerons.

À cette époque de l’année, l’observation demande une attention particulière : il s’agit de bien inspecter le bas des plantes, notamment d’écarter les feuilles, pour dépister au mieux les pucerons souvent positionnés à l’insertion des feuilles ou au pied des plantules.

Appliquer un traitement insecticide en végétation si nécessaire

L’intérêt de réaliser une protection insecticide dépend des observations qui mettent en évidence ou non la présence de pucerons dans la parcelle.

Si les conditions continuent d’être favorables à la présence de pucerons et si la présence d’individus est confirmée en fin d’automne dans la parcelle, qu’il y ait déjà eu ou non une protection insecticide, une lutte insecticide plus tardive doit être envisagée afin de pallier l’absence de gels significatifs.

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