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Ouest Occitanie

Céréales : quelles parcelles fertiliser en phosphore et potassium ?

Voici les préconisations pour calculer les doses de PK sur céréales, et les situations pour lesquelles il faudra faire l’impasse.

Localisation de l’engrais PK au semis de céréales

Les bases du raisonnement de la fertilisation PK, établies par le COMIFER (Comité Français d’Étude et de Développement de la Fertilisation Raisonnée), reposent sur quatre critères :

  • l’exigence des espèces cultivées,
  • l’analyse de terre,
  • le passé récent de fertilisation,
  • la restitution ou non des résidus de culture du précédent.

Le blé dur et l’orge sont classés parmi les espèces peu exigeantes vis-à-vis de la fertilisation potassique, mais sont moyennement exigeants vis-à-vis de la fertilisation phosphatée. Le blé tendre est, quant à lui, peu exigent vis-à-vis de la fertilisation potassique et phosphatée.

L’analyse de sol est la base du raisonnement des doses à apporter sur la fumure de fond.

L’apport doit se faire le plus près possible du semis, au plus tard à 3-4 feuilles.

La localisation des éléments P et K est bénéfique uniquement en sol faiblement pourvu à l’analyse de sol. Elle assure une mise en contact plus rapide du système racinaire avec les éléments mis à disposition. Ce qui constitue un « plus » pour deux raisons : d’une part, ces éléments sont parmi les moins mobiles dans la solution du sol ; d’autre part, les besoins des cultures en éléments PK se manifestent surtout à des stades de développement précoces, alors que le système racinaire n’est pas encore bien développé.

 Concernant le potassium

Les doses à apporter :

  • 40 unités de K2O dans la majorité des cas.
  • 60 unités si les résidus du précédent ont été exportés et/ou si le sol est pauvre.
  • Pas d’apport sur sol riche régulièrement fertilisé.

L'impasse ne sera réalisée que sur sol à teneur supérieure à 120 mg/kg, à condition que les résidus du précédent soient restitués et que le sol soit régulièrement fertilisé. Toutes les formes d’engrais ont la même efficacité.

 Concernant le phosphore

Choisir de préférence les superphosphates, phosphates d'ammonium ou phosphates bicalciques. Les phosphates naturels sont à proscrire.

Des analyses de sol permettent de connaître la teneur en phosphore de la parcelle, permettant ainsi d’adapter la fertilisation.

Tableau 1 : Préconisations pour les apports en P2O5 en mg/kg
Tableau 1 : Préconisations pour les apports en P2O5 en mg/kg

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