Blé tendre : ce qu'il faut retenir de la campagne 2021/2022
Après un hiver doux et peu pluvieux, la campagne a été marquée par un printemps sec et chaud. Malgré le déficit hydrique accumulé tout au long du printemps, Les passages pluvieux relativement bien répartis ont permis une bonne valorisation des apports d’azote. Les conditions climatiques de fin de cycle ont permis d’atteindre dans l’ensemble des rendements élevés, avec toutefois une forte disparité selon les zones.
Les implantations de céréales sont réalisées dans de bonnes conditions à l’automne.
L’automne et l’hiver sont marqués par des températures excédentaires et un déficit de pluviométrie. En conséquence, l’arrivée du stade épi 1 cm est particulièrement précoce, et l’épiaison assez précoce.
Les mois de mars et avril sont particulièrement secs, pouvant entraîner des phénomènes de stress hydrique et de régressions de tiges dans les parcelles les plus superficielles. Dans l’ensemble, la densité d’épis est proche de la moyenne, favorisée par une montaison longue et une bonne valorisation des premiers apports azotés. L’intérêt de fractionner les apports d’azote et de maintenir des apports tardifs pour préserver le rendement et la qualité se confirme cette année.
La pression parasitaire est limitée au printemps, avec une faible pression septoriose, mais des attaques de rouille précoces - et parfois explosives - ont été observées sur des variétés sensibles.
La fertilité des grains est satisfaisante, grâce à des températures clémentes et quelques épisodes pluvieux fin avril - début mai, ainsi qu’un très bon rayonnement sur la période avril-mai. Enfin, les conditions de remplissage ont été favorables malgré un pic de chaleur courant juin qui a finalement peu pénalisé le poids de mille grains.
La récolte a débuté précocement dès le 10 juillet, et les rendements sont très satisfaisants, notamment en sols profonds. On note toutefois une certaine disparité selon les dates de semis, précédents et types de sols, les sols plus superficiels ayant été plus impactés par le déficit hydrique.
La qualité des récoltes est également satisfaisante, avec une bonne qualité des grains, des poids spécifiques élevés, mais des teneurs en protéines juste dans la moyenne, voire décevantes.
Message rédigé par ARVALIS - Institut du végétal en concertation avec la coopérative de Belleme.
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