SIMONE

Enjeux

Bien que la région de l'Europe du Nord-Ouest bénéficie d'un réseau urbain densifié, une forte disparité subsiste dans le développement d'innovations entre les zones urbaines et rurales et à l'intérieur de celles-ci. Pour cela, il est nécessaire de renforcer la bioéconomie, la coopération au sein des filières et le transfert des connaissances en impliquant les agriculteurs pour qu’ils puissent s’approprier les solutions et les adapter à leurs besoins.

Une attention particulière doit également être accordée à la gestion des terres agricoles, qui a un impact majeur sur les services écosystémiques. Des réseaux d’agriculteurs et d’acteurs locaux seront constitués pour définir des stratégies locales et individuelles de transition agroécologiques.

Objectifs

SIMONE est un projet de recherche participative transfrontalier européen au service des agriculteurs, des acteurs territoriaux et des chercheurs. Il œuvre pour la transition agroécologique en région en s'attaquant aux défis cruciaux auxquels sont confrontés les agriculteurs à travers le choix d’innovations opérationnelles adaptées à chaque territoire et combinant performances économique, environnementale, sociale et sociétale.

Résultats attendus

1. Sept réseaux territoriaux (living labs) transfrontaliers d’acteurs du monde agricole, et au-delà, seront créés. Leur mission sera d’engager collectivement une transition agroécologique répondant aux enjeux spécifiques des territoires.
2. Des combinaisons de leviers agroécologiques seront identifiées afin d’être expérimentées directement à la ferme pour favoriser leur adoption par les agriculteurs.
3. Les pratiques innovantes ainsi validées et évaluées seront largement partagées auprès des acteurs des filières, des pouvoirs publics… Dans ce projet, l’approche multi-acteurs territorialisée est en soi une véritable innovation méthodologique pour développer une recherche plus inclusive.

Trois sujets d’innovations systémiques sont ciblés par le projet SIMONE :

• la gestion des adventices dans le cadre de la diminution de l’utilisation des produits phytosanitaires ;
• la nutrition des plantes en lien avec la fertilité des sols ;
• l’implantation des cultures dans un contexte de changement climatique.