LASSO

Enjeux

Dans un contexte de changement climatique, les couverts végétaux inter-rangs en lavanderaies semblent un itinéraire agroécologique prometteur puisque les premiers résultats montrent une amélioration de la résilience face à des épisodes de sécheresse. De plus, ils améliorent la qualité des sols en termes de biodiversité macro et microbienne. L’augmentation des matières organiques du sol en présence de culture associée d’inter-rangs suggère la possibilité de participer au stockage du carbone, mais aussi des avantages agronomiques aux potentielles externalités économiques importantes, ces matières organiques jouant un rôle important dans le fonctionnement du sol pour les cultures qui y sont cultivés. De plus, avec les difficultés qu’ont les éleveurs certaines années à trouver du fourrage, la pratique du pâturage maitrisé dans les lavandes avec un couvert adapté permettrait de les aider à passer certaines périodes de crise.
Ces pratiques plus respectueuses de l’environnement répondent également aux fortes attentes sociales qui demandent des pratiques plus respectueuses de l’environnement, la préservation de la biodiversité, notamment des sols et moins d’usage d’intrants.
La valorisation de ces inter-rangs en cultures associées de rente pourrait également permettre un développement plus large de la couverture des inter-rangs et permettrait une compensation pour les pertes dues à la concurrence pour l’agriculteur.

Objectifs

Le projet se donne comme objectif d’évaluer le potentiel économique et technique de cultures associées dans les inter-rangs. En d’autres termes, il s’agit d’évaluer le gain potentiel si les couverts inter-rangs étaient récoltés comme cultures de rente, c’est-à-dire en cultures associées.

Résultats attendus

La couverture inter-rang est déjà en cours de développement dans la profession lavandière. Sa valorisation en tant que culture associée de rente pourrait se transposer très rapidement à la production. Il s’agit donc d’expliciter le principe de cette variante des couverts inter-rangs directement aux producteurs, conseillers et techniciens de la filière, puis d’en dresser le bilan économique.