Vidéo - Un test pour évaluer la stabilité structurale du sol
La sensibilité d’un sol à la battance, à l’origine de ruissellement voire d’érosion, peut être évaluée par des tests de stabilité structurale, assez simples à réaliser.
Toutes les mottes de terre soumises à l’action de l’eau ne résistent pas de la même façon. Leur comportement diffère selon leur composition. L’Inra d’Orléans a mis au point une méthode pour évaluer la stabilité des agrégats dans l’eau. Elle permet de mesurer le comportement physique d’un sol soumis à l’action de la pluie, et donc sa sensibilité à la formation d’une croûte de battance.
Cette méthode, normalisée Afnor depuis 2005 (NF X31-515), est devenue une norme internationale ISO depuis 2012 (ISO 10930-2012 « Qualité du sol - Mesure de la stabilité d'agrégats de sols soumis à l'action de l'eau »).
La procédure, ou mode opératoire, comporte trois tests (ou traitements) réalisés sur des agrégats calibrés entre 3 et 5 mm : humectation rapide, humectation lente et agitation. Le test d’humectation rapide par exemple vise à simuler les effets d’un orage sur le sol. Les échantillons sont plongés dans de l’eau à pH 7 pendant 10 minutes. Ceux qui « fondent » directement au contact de l’eau sont typiques des sols qui présentent un fort risque de battance. Plus l’effritement de l’agrégat est lent, plus la structure du sol est satisfaisante.
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