Réussir la récolte et le stockage du maïs grain humide
Retrouvez en vidéo quelques rappels des points-clés à prendre en compte pour garantir une bonne conservation et une valorisation optimale du maïs grain humide dans les élevages.
La conservation du maïs grain humide (MGH), par ensilage ou inertage en l’absence d’air, est un mode de conservation naturel. Ses intérêts nutritionnels, économiques et organisationnels pour l’alimentation des porcs, vaches laitières, bovins à l’engraissement, moutons, canards est bien connu. Cette ressource apporte aux éleveurs une plus grande autonomie alimentaire et assure la traçabilité complète des maïs produits et utilisés sur l’exploitation.
Des économies de séchage
Conservé humide, le MGH ne consomme pas d’énergie de séchage. A raison de 3 kg de gaz évités par quintal (s’il fallait ramener l’humidité de 35 à 15 %), l’économie se chiffre à 3 200 kWh/ha, soit environ deux fois la quantité de fuel nécessaire pour cultiver un hectare de maïs.
Au plan économique, les frais de séchage d’un hectare de maïs (rendement de 10 t/ha) récolté à 35 % d’humidité s’élèvent à environ 173 € (HT) de gaz naturel ou 212 € de fioul domestique. Avec le maïs grain humide, fini le séchage. C’est un moyen efficace d’améliorer le bilan énergétique et la trésorerie des éleveurs.
Moins d’émission de Gaz à Effet de Serres
Selon la méthode de l’Analyse de Cycle de Vie (A.C.V.), les premières références sur l’impact environnemental de la culture du maïs ont permis, à partir de deux indicateurs (consommation en énergie primaire et émission de GES) et selon une approche globale, du semis à la sortie stockage, d’évaluer l’impact positif de ce mode de conservation. Sur deux fermes types (Bretagne / porcs et Sud-Ouest / taurillons), il réduit les émissions de GES de 25 à 30 %, essentiellement grâce à l’économie d’énergie fossile.
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