Mouche jaune des chaumes signalée dans les blés durs

Il s’agit de Chlorops Pumilionis, la mouche jaune des chaumes qui avait déjà fait des dégâts il y a deux ans dans les Alpes de Haute-Provence et la Drôme. Elle était présente l’année dernière mais sans faire de dégât sur le rendement final.

Une enquête est ouverte afin de pouvoir identifier l’étendue de sa présence dans la Région. Cette enquête ne prend que quelques minutes et peut nous être utile dans l’avenir si ce problème devient récurrent et impactant.

L’asticot de cette mouche cause deux types de dégâts :

• La destruction de l’épi du maître-brin au moment du tallage/début montaison. L’asticot se trouve alors dans la tige au niveau de l’épi qu’il dévore. Cette destruction qui a lieu assez tôt dans le cycle du blé n’a normalement aucun impact car les talles vont compenser la perte du maître-brin, sauf en cas de sécheresse qui pourrait provoquer leur régression.
• La destruction de la tige alimentant l’épi en fin de cycle. A la fin du printemps, l’asticot issu de la reproduction de mouches au printemps se trouve dans la tige, sous l’épi. Il dévore la tige, ce qui coupe l’alimentation de l’épi. Cette destruction provoque une perte de rendement si le grain n’a pas fini de se remplir.

Les symptômes caractéristiques sont :

• En sortie d’hiver : un pied du blé en forme de poireaux (photo). La feuille en train de sortir est comme « bloquée » dans la gaine. En coupant, on constate que l’épi a disparu.
• En fin de cycle : la dernière feuille jaunit, l’épi ne se remplit pas, la portion de tige entre la dernière feuille et l’épi est « broutée ».

Attaque de mouches jaunes sur du blé à début montaison : le pied est en forme de poireaux, la dernière feuille a du mal à sortir.

Pour l’instant, aucune solution n’est homologuée sur cette mouche.