Après un mois sans pluie, où en sont les blés durs ?
Le retour des pluies du week-end dernier met un terme à 45 jours de sécheresse dans la région. Les blés durs semblent encore peu affectés par ce manque d’eau, leurs stades s’échelonnent de 1 feuille à épi 1 cm.
Dans les secteurs précoces du littoral, pour des semis de fin octobre, le stade épi 1 cm est atteint, ou quasiment, sur les variétés demi-précoce (type Anvergur).
Après 45 jours sans pluie dans la région, les quantités tombées le week-end du 12-13 février sont restées limitées : 5 mm dans le Biterrois/Est-Audois, 10 mm dans le Gard et les Alpes de Haute-Provence, 17 mm en Camargue et Vallée du Rhône. Cette eau va faire fondre un petit peu les apports azotés réalisés la semaine dernière, mais elle ne va pas permettre de recharger la réserve utile des sols.
Globalement, les blés semblent peu impactés pour l’instant par cette sécheresse, hormis sur les parcelles les plus superficielles de la région (secteur de Mauguio par exemple).
A noter que des blés ont jauni avec le stress azoté, mais ils devraient se retaper temporairement si un apport a été placé avant la pluie.
S’il ne repleut pas d’ici 15 jours, la réserve facilement utilisable (RFU) va être épuisée, les plantes vont alors commencer à rencontrer des difficultés pour s’alimenter en eau.
L’enjeux de l’année est encore une fois l’accès à l’eau et à l’azote. Heureusement, l’hiver a été froid, ce qui a retardé le cycle des blés. Il faut désormais espérer que le mois de mars ne sera pas aussi sec que l’année dernière.
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