Cinq stratégies de semis de couverts comparées
Différents mélanges et itinéraires techniques d’implantation de couverts végétaux ont été testés en 2022 à la station expérimentale ARVALIS de Boigneville (91). Au 30 novembre, cet essai fournit des premières conclusions particulièrement intéressantes au vu de la sécheresse de l’année.
Ces couverts d’interculture longue s’insèrent entre un blé tendre d’hiver et un tournesol.
Différents mélanges et stratégies de semis ont été testés :
- T1 : Sorgho - radis chinois - vesce velue semés à la volée avant moisson le 6 juillet
- T2 : Sorgho - lin oléagineux - lentille noirâtre - vesce velue - trèfle d’Alexandrie en semis direct avec un semoir à dents le 7 juillet
- T3 : Moutarde d’Abyssinie - phacélie - seigle forestier - féverole - trèfles d’Alexandrie et incarnat implantés avec un semoir à dents le 2 août derrière un déchaumage
- T4 : Moutarde d’Abyssinie - phacélie - seigle forestier - féverole - trèfles d’Alexandrie et incarnat en semis direct avec un semoir à dents le 2 août
- T5 : Seigle - féverole - trèfle incarnat implantés avec un semoir à dents le 12 septembre derrière un déchaumage
Des biomasses honorables à l’entrée de l’hiver malgré la sécheresse
En ce point d’étape du 30 novembre, les biomasses varient de moins d’1 t MS/ha pour le semis de septembre (T5) à 5 t MS/ha pour le mélange semé avant moisson (T1). Entre ces deux extrêmes, on retrouve T2 (1,8 t MS/ha), T3 (3,1 t MS/ha) et T4 (4 t MS/ha).
Cette année sur cet essai, il fallait semer tôt malgré les conditions sèches, en choisissant une technique qui préserve l’humidité du lit de semence (semis direct ou à la volée avant moisson).
Les couverts seront détruits en sortie d’hiver et leur biomasse sera mesurée avant cette destruction.
Cet essai s’intègre dans un réseau pluriannuel avec Terres Inovia. D’autres modalités sont expérimentées.
Réagissez !
Merci de vous connecter pour commenter cet article.