Céréales : piloter le dernier apport d’azote sur les semis tardifs
L’état de céréales - au niveau des stades, en autres - est très hétérogène actuellement. Dans ce contexte, il est nécessaire d’adapter le dernier apport à chaque situation. Le pilotage est recommandé pour optimiser la valorisation des engrais.
L’apport fin montaison, ou apport qualité, est à positionner idéalement entre le stade dernière feuille étalée et le stade gonflement des blés, avec de préférence une période de pluie juste après pour le valoriser. Il permet de sécuriser la teneur finale en protéines. Il est particulièrement important sur blé de force et blé dur.
Quelle forme ?
Eviter à ce stade les formes liquides, et préférer une forme solide qui est plus efficace à ces stades pour maximiser le rendement et la teneur en protéines (ammonitrate de préférence ou urée en granulés avec NBPT. L’urée sans inhibiteur d’uréase reste légèrement en retrait sur la teneur en protéines).
Quelle dose ?
La dose de ce dernier apport est à ajuster en fonction du potentiel atteignable au moment de l’apport et de la variété.
Les situations sont très diversifiées actuellement, en termes de qualité d’implantation, d’impact de l’hydromorphie, et de dates de semis. Le pilotage du dernier apport d’azote est donc une vraie opportunité pour s’adapter à ces situations dont le potentiel sera très contrasté.
Tableau 1 : Doses d’azote de mise en réserve à apporter sur blé tendre
Tableau 2 : Doses d’azote de mise en réserve à apporter sur blé améliorant
Tableau 3 : Doses d’azote de mise en réserve à apporter sur blé dur
Ces doses à apporter fin montaison peuvent être ré-évaluées par le biais d’un outil de pilotage.
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