Blé : retour sur les faits marquants de la campagne 2021/2022

Les implantations se réalisent en bonnes conditions. Le climat de l’automne-hiver est proche de la normale. Le développement des cultures est bon en sortie d’hiver.

Les mois de mars-avril, particulièrement secs, perturbent la montaison et entraîne des régressions de tiges surtout en sols séchants. Ailleurs, les peuplement épis par m² sont satisfaisants, proches de la moyenne.

La gestion de la fertilisation azotée est complexe, mais l’intérêt de fractionner et de maintenir les apports tardifs pour préserver le rendement et la qualité se confirme encore cette année.

La pression parasitaire est limitée au printemps (peu de septoriose), mais des attaques de rouille jaune sont parfois explosives sur variétés sensibles. L’année est précoce à épiaison avec une dizaine de jours d’avance.

Figure 1 : Températures et pluies journalières entre le 1^er mars et le 30 mai 2022 et dates d’apparition des stades du blé tendre – Station météo de Glisy (80)

La fertilité des grains est assez élevée grâce à des températures clémentes et quelques passages pluvieux, mais surtout un très bon rayonnement sur la période avril - mai. Quant aux conditions de remplissage des grains, elles sont également très bonnes malgré un pic de chaleur mi-juin qui ne dure pas. Les poids de mille grains (PMG) sont élevés en tendance.

La récolte débute très précocement dès le 10 juillet et les rendements sont très satisfaisants, surtout en sols profonds. Ils sont toutefois marqués d’une certaine hétérogénéité selon les dates de semis, les précédents ou encore les types de sols…. La qualité des grains est également au rendez-vous, avec des poids spécifiques (PS) élevés, mais des teneurs en protéines juste dans la moyenne.

Figure 2 : Poids de mille grains (78 valeurs au 10/08/2022) - Observatoire Hauts-de-France ARVALIS et partenaires

Pour en savoir plus, téléchargez le bilan de campagne détaillé et illustré.