Peut-on se passer de glyphosate ? Etat des connaissances et pistes.
Le glyphosate est un herbicide non sélectif largement utilisé à ce jour. La perspective de nouvelles réglementations sur ce produit pose de nombreuses questions, du point de vue de la gestion des adventices, de celle des sols et aussi au niveau économique. Cette formation vise à faire un état des connaissances pour remplacer le glyphosate pour ses principaux usages. Ces leviers seront décrits quant à leur efficacité et leurs limites techniques. Les impasses techniques existantes à ce jour et les pistes de travail seront décrites.
Objectifs
A l’issue de la formation, les participants seront capables de :
- citer les principaux usages du glyphosate,- identifier les avantages et limites des principales techniques alternatives
- identifier les itinéraires et stratégies adaptés dans leurs conditions de milieu et le cas échéant les pistes à travailler chez eux pour résoudre les impasses techniques non résolues à ce jour
Contenu
Les différents usages du glyphosate. Résultat d’enquêtes pratiques culturales.
Les leviers alternatifs :
- Les autres herbicides homologués et bioherbicides
- Le travail du sol : efficacité de différents types de matériels sur la flore, selon l’espèce et son stade, les conditions climatiques… La gestion mécanique des vivaces pendant l’interculture.
- Les couverts végétaux (dont les couverts permanents) : conséquences sur le salissement pendant l’interculture et dans la culture suivante, comment gérer au mieux le couvert (espèce, semis, destruction…).
- Les techniques innovantes : premiers résultats acquis sur le désherbage électrique.
- Autres adaptations du système de culture : rotation, enchainement des cultures, valorisation de l’élevage ou de la méthanisation, récolte des menues pailles…
Mise en œuvre de stratégies alternatives au glyphosate : quelles recommandations mettre en œuvre sur les principaux usages du glyphosate? Limites techniques des alternatives et impasses techniques. Ces résultats seront déclinés en s’appuyant sur des cas concrets, accompagnés d’une évaluation pluricritères (économique…) et de faisabilité de destruction des adventices (étude de type jours dispos).